G7, le bilan

mercredi 14 juillet 2021

Le week-end du 11 et 12 juin se réunissaient les 7 chefs d’état les plus influents du monde, dans le Comté des Cornouailles, en Angleterre. Cette réunion annuelle, le fameux G7, a fait cette année se réunir Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni dans le but de parler des grands enjeux économiques contemporains, mais pas que. Retour sur les grandes décisions prises lors de ce week-end.  

Vers une sortie progressive de la pandémie

L’une des plus grosses promesses qui ressort de ce G7, qui lui vaut d’ailleurs cette année le surnom de “sommet du vaccin”, est la distribution d’1 milliard de doses aux pays les plus démunis d’ici fin 2022. La France a promis de doubler ses engagements, permettant donc de passer à 60 millions de doses fournies d’ici la fin de l’année.  

Le G7 a d’ailleurs exprimé sa volonté d’approfondir encore plus les recherches concernant la provenance du Covid-19 en Chine. Il a donc demandé à l’OMS d’approfondir son enquête sur le sujet. Le but de ces recherches est d’anticiper des catastrophes sanitaires futures, mieux les préparer pour ainsi mieux y faire face.  

Des enjeux climatiques de plus en plus alarmants

Pas d’objectif concret fixé de la part du G7 en plus de ce qui a déjà été annoncé, mais seulement un maintien des positions. Sur les traces du Pacte Vert pour l’Europe, le G7 met en avant l’idée d’une “révolution verte”, pour la fin des industries non durables et la création de nouveaux emplois “verts”. Ils maintiennent leur volonté de limiter le réchauffement de l’atmosphère à 1,5°C d’ici 2030 pour atteindre ensuite la neutralité carbone pour chacun en 2050.  

Pour s’inscrire véritablement dans le mouvement d’une révolution verte, le G7 prévoit d’ici à fin 2021 l’arrêt des financements de projets de charbon pour produire de l’électricité qui n’auraient pas recours à des technologies pour réduire leurs émissions. L’accélération des procédures d’interdiction des nouveaux véhicules diesel et essence au profit de l’électrique est également mis en avant. 

Enfin, l’un des principaux sujets discutés fut la préservation des écosystèmes : d’ici à 2030, les 7 chefs d’Etat se sont fixés l’objectif de préserver et protéger minimum 30% des terres et des océans.  

A l’occasion, le G7 se repenchera sur un des objectifs fixé par le Fonds vert pour le Climat : mobiliser 100 milliards de dollars par an pour les pays en développement afin qu’ils puissent financer leurs actions de lutte contre le changement climatique à hauteur de leurs besoins.  Initialement prévu pour être effectif en 2020, le versement de ces 100 milliards de dollars de fonds publics et privés a été repoussé à 2025, en espérant que cette fois sera la bonne.  

Un pas de plus vers de meilleures relations internationales

Lors de ce sommet en Angleterre, les chefs d’Etats ont appelé Pékin à respecter les droits humains, notamment de la communauté Ouighours, que l’on sait continuellement persécutée dans les régions du Xinjiang et à Hongkong, et ce depuis plusieurs années. Cependant, on doute que cela soit suffisant pour mettre fin à cette persécution. Il a également manifesté son intérêt pour les jeux olympiques, qui commencent le 23 juillet prochain. Ces jeux olympiques marqueront selon eux “un symbole d’unité mondial pour surmonter le Covid 19”.   

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